Vie et Parcours



antheil



Antheil en quelques dates
Musiques de film
Musiques de concert
Film de Leger: Commentaire
Technologie Spread Spectrum
Faux reportage de Liberation: Hedy & George se marient...
Documentaire Magique




 

Antheil en Quelques Dates

1900
né à Trenton, New Jersey
1919
études de composition avec Ernest Bloch à New York
1920
études de piano auprès de Constantine von Sternberg à Philadelphie
1922
part en tournée en Europe avec le manager Martin Hanson
s’installe à Berlin, rencontre Stravinsky
études pianistiques avec Artur Schnabel
1923
s’installe a Paris : 12, rue de l’Odéon
concert scandale le 4 octobre au Théâtre Champs Elysées
Ezra Pound lui consacre son livre Antheil and The Theory on Harmony
1926
‘disparition’ en Afrique
créations Parisiennes de Ballet mécanique
1925
mariage avec Elizabeth (Böski) Markus
1927
concert désastreux à Carnegie Hall de Ballet mécanique
1933
rentre aux USA pour s’installer definitivement
1936
déménage a Hollywood, premières bandes sonores pour les films
son frère part en Russie avec le mission diplomatique Américain
1940
assassinat mystérieux de son frère par les Soviets, le 14 juin
1945
publie son autobiographie, Bad Boy of Music
1959
crise cardiaque à New York à l’âge de 58 ans

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Films Principales

The Plainsman Paramount, Cecil B. DeMille, 1936
Once in a Blue Moon
Union Pacific 1938
Angels over Broadway 1940 Columbia Hecht
Spectre of the Rose 1946 Republic, Hecht, MacArthur Productions
The Fighting Kentuckian 1949
Tokyo Joe, 1949, Santana-Columbia
We Were Strangers, 1949, Horizon-Columbia
House by the River, 1950 Fidelity Republic, Fritz Lang, 1950
The Sniper, 1952
The Pride and the Passion, 1957 United Artists
The Young Don’t Cry, 1957, Columbia
cliquez ici pour une liste détaillée des films

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Oeuvre de Concert

Répertoire vaste pour piano seul, dont au moins cinq sonates
Quatre sonates pour piano et violon
Une vingtaine de chansons et mélodies
Sonate pour trompette
Ballet mécanique pour percussions et pianos
La Femme 100 Têtes
Six ou sept symphonies
Deux concertos pour piano, un concerto pour violon
Une demi-douzaine d’opéras, dont les plus connus sont Volpone et Transatlantic
Plusieurs ballets
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“Léger et le cinéma”

Humanite: Article de Jean ROY, le 29 Mai 97


LE travail de Léger ne croise qu'une fois le cinéma, mais de façon essentielle, en 1924, avec 'le Ballet mécanique'.
...
Ceux qui participent de l'aventure qu'on désignera plus tard sous le nom de cinéma expérimental rêvent de tordre le cou à la narration traditionnelle, au scénario, aux comédiens, au littéraire, en un mot. Tant mieux pour eux car, faute de producteurs, seuls leur sont permis les courts métrages sans écrivains ni vedettes. C'est ainsi que Man Ray donne ses premiers essais, que René Clair filme la tour Eiffel ou que Bunuel entreprend 'Un chien andalou'. Léger, lui, rêve d'animer la peinture, d'analyser le mouvement en le décomposant comme les cubistes sont en train de le faire sur la toile. Aidé par l'opérateur Dudley Murphy et sur une musique de Georges Antheil, il orchestre en une sarabande échevelée rouages de machines et fragments du corps, mélange de Charlot et d'Abel Gance, de Vertov pour le montage en accéléré et de Stravinski pour la radicalité des moyens mis en oeuvre. Encore aujourd'hui, 'le Ballet mécanique' reste le parfait exemple d'un cinéma autre.

[Voir notre source: Article de Jean ROY paru dans l'Humanité, le 29 Mai 97.]
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“LE SPREAD SPECTRUM, TECHNOLOGIE DE L'AVENIR”

CROISSANCE ECONOMIQUE: LA LETTRE DE CONJONCTURE, 1998


Aujourd'hui, la technologie du Spread Spectrum est en train de révolutionner les communications à distance car elle rend accessible à bon nombre
d'utilisateurs une ressource très précieuse: les spectres radio.

Le Spread Spectrum est une manière efficiente d'utiliser les ondes radio pour communiquer car il permet à de multiples utilisateurs de partager des
fréquences radio en même temps sans interférences. Jusqu'ici, on allouait une fréquence spécifique à chaque station de radio sur laquelle chacune
pouvait diffuser ses programmes. Etant donné qu'il y a une multitude de fréquences à l'intérieur du spectre radio, les organismes réglementant les
communications allouent prudemment les fréquences pour des utilisations particulières telles que les diffusions commerciales, les communications
militaires, les communications de la police civile, etc. Le Spread Spectrum est aujourd'hui la technologie qui permet d'exploiter l'Internet et de
l'étendre à une majorité d'utilisateurs.

En fait, le Spread Spectrum permet à plusieurs utilisateurs de communiquer à l'intérieur de la même bande de fréquences sans interférences. Ainsi, le nombre de communications supportées par fréquence augmente considérablement, ce qui permet de multiplier les diffusions radio ou d'envoyer des contenus plus riches à grande vitesse, c'est-à-dire une combinaison de sons, données et images de façon simultanée. Le Spread Spectrum réfère à des communications radio employant des sous-systèmes cryptographiques, qui utilisent un facteur d'étalement de la fréquence (beaucoup plus large que pour les communications téléphoniques typiques), et qui ne dépendent pas du type de tonalité (telle que la voix humaine) dans la transmission. Au départ, cette technologie était réservée à des utilisations militaires. Elle permettait de transmettre des communications radio ou de guider une torpille à distance sans que l'ennemi soit capable d'intercepter les ondes radio. Dans ce cas, les messages étaient envoyés sur une plage de bandes aléatoires, l'émetteur et le récepteur étant synchronisé pour pouvoir coder et décoder les émissions radio. Comme les bandes utilisées variaient continuellement, l'ennemi ne pouvait recevoir que des pièces d'un immense puzzle difficile à résoudre. Bien que cette technologie ait fait son apparition durant la deuxième Guerre Mondiale, les Américains ne l'ont utilisé la première fois qu'en 1962 durant la Crise des Missiles cubains. Au début, les militaires américains s'en sont méfiés à cause du fait qu'elle avait été créée par un couple bien original : un joueur de piano, George Antheil, et une actrice d'Hollywood, Hedy Lamarr! Ceux-ci avaient fait en sorte que leur système utilise 88 fréquences différentes, exactement le nombre de clés existant dans le piano. Ce n'est seulement qu'après un suivi de ces études par une firme électronique qui a numérisé le système que les Américains l'ont pris au sérieux.

...

Le Spread Spectrum est la solution idéale pour rapprocher les zones rurales de la société de l'information que l'on retrouve généralement dans les
régions métropolitaines. Tandis que les compagnies de téléphone et les fournisseurs d'accès à Internet privilégient les connections câblées dans les
régions densément peuplées, une approche par ondes radio du type Spread Spectrum serait tout indiquée pour les zones reculées. La technologie
est abordable et les tests ont prouvé qu'elle peut supporter des millions de radios sans interférences.

...


[Voir notre source: Article paru sur le site Group Croissance, 1998.]
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Ballet mécanique

le 9 octobre, 2004
Guy Livingston, Franz Michel (piano), GRM (technique de diffusion)
Chœur de Radio France, Daniel Bargier (chef de chœur), Orchestre national de France, René Bosc (*), Enrique Diemecke (direction)
Dans le cadre de son week-end de concerts gratuits «Figures de maestro», il y a lieu de se demander à quel(s) maestro(s) Radio France pouvait bien penser en rapprochant deux œuvres de George Antheil et de Heitor Villa-Lobos qui ont cependant en commun d’avoir été écrites pour le cinéma. Peu importe, au fond, car c’était l’occasion d’entendre de véritables raretés, grâces en soient à nouveau rendues à René Koering.

Ainsi du mythique Ballet mécanique (1924) d’Antheil, destiné à un film de Fernand Léger. Autant que le peintre, le compositeur américain exprime ici la fascination que les objets de la modernité d’alors exercent sur lui. Dans sa version révisée en 1952, cette partition de près d’un quart d’heure et d’un seul tenant fait appel à deux pianos, deux pianos mécaniques et huit percussionnistes seulement (issus, à l’exception du pianiste Guy Livingston, des rangs de l’Orchestre national de France). Seulement, car elle avait été conçue, dans un premier temps, pour seize pianos mécaniques, puis pour huit pianos et diverses machines... Dans le rôle du maestro, René Bosc, plus connu comme directeur artistique du Festival «Présences», ordonnance ce désordre jubilatoire, presque sans répit, formé de lambeaux thématiques, où le culte du bruit et de la vitesse allié à un sens aigu de la provocation de type dada(ïste) tiennent lieu de style.

Car si l’effectif, assorti d’une rythmique puissante, sonne parfois inévitablement comme celui de Noces de Stravinski, de Ionisation de Varèse ou même de la Sonate pour deux pianos et percussion de Bartok, Antheil, plus extérieur et moins radical, se situe ici bien davantage, avec ses sonneries et ses vrombissements de moteurs diffusés par haut-parleurs, dans une esthétique futuriste et constructiviste, celle des Fonderies d’acier de Mossolov. Très spectaculaire, ce Ballet mécanique soulève l’enthousiasme d’une salle comble, de telle sorte que la coda sera bissée.
 

[source: ConcertoNet.com]
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George et Hedy, enfin mari és, 50 ans plus tard!

Liberation: Article de Edouard WAINTROP, le 21 Janvier, 2000


(un extrait)
...Cette femme très intelligente se marie avec Gene Markey
puis avec un compositeur d'avant-garde, George Antheil. [NON!]

C'est avec ce troisième mari,[?] antinazi passionné comme elle, qu'il va lui arriver une
aventure peu banale. A force de passer ses soirées avec lui à discuter de la meilleure
manière de battre Hitler, de se souvenir des plans qu'elle a lus chez son premier époux
Fritz Mandl, de se soucier du manque de fiabilité des torpilles, ils finissent par imaginer
un système de guidage de fusées par fréquence radio... Dans les années 40, il sera jugé
trop compliqué mais le brevet accordé sera utilisé quinze ans plus tard, quand
l'électronique aura fait des progrès, par l'industrie d'armement américaine et mis en
oeuvre dans la crise des missiles en 1962 à Cuba, et jusque dans les années 80 pour la
défense américaine. Le procédé a ensuite servi aux systèmes de téléphonie cellulaire. [VRAI]

Paris
Maison de Radio France
10/09/2004 -
George Antheil : Ballet mécanique (*)
Heitor Villa-Lobos : La Découverte du Brésil (suites)

 

 


[Voir notre source: Article de Edouard WAINTROP, paru le 21 Janvier, 2000 Liberation.]
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“La Chasse au ballet magique”

Film (documentary)


Documentary Film: “La Chasse au ballet magique”

Vidéo U-Matic - couleur - 52' - 1993
Ecriture : Anders Wahlgren
Image : Gunnar Kallstorm, Anders Wahlgren et Curt Cronwall
Montage : Lars Heleander
Responsable vidéo : Asa Olson
Production : Anders Wahlgren
Version suédoise - sous-titres français
Pays : Suède

Anders Wahlgren va voir à Paris un compatriote, le Suédois Douglas Heffer qui a la passion et le métier singulier d'être réparateur de piano mécanique. Ce dernier lui parle de la partition que le compositeur américain George Antheil a écrite pour accompagner le célèbre film de Fernand Léger. Il lui raconte que, si la musique a été jouée en concert au théâtre des Champs Elysées le 17 juin 1926, en occasionnant un beau scandale, puis à New York au Carnegie Hall, le film de Léger, lui, a toujours été projeté en version muette. Les deux amis décident de réunir, pour la première fois, les images et les sons, ce qui sera fait, avec le concours de la radio suédoise, à Berwaldhallens, le 2 mars 1991. "La chasse au ballet mécanique" raconte à la fois la genèse du travail de Léger et de celui d'Antheil et l'histoire du projet qui les a rassemblés. Le commentaire assume l'information historique et le récit de l'aventure quasi policière de cette recherche. Le film mêle des images documentaires, des reproductions d'oeuvres de Léger et de ses amis, des documents photographiques et des extraits d'actualités des années 20.


[Voir notre source: Catalogue on-line de Cinergie, Belgique.]
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Antheil

Henry et son cousin George jouant à baseball, circa 1912.
(Avec l'aimable authorisation de la famille de Henry Antheil.)

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